La démarche qualité

Images

Notre démarche qualité

Les Groupe d’Entraide mutuelle sont régis par les articles L. 114-1 et L.114.3 du code de  l’Action Sociale et des Familles (CASF) ont été introduit par la loi « handicap » du 11 février 2005. Ils sont organisés sous forme associative de type loi 1901. Les GEM ont la particularité de ne pas constituer des structures médicosociales au sens de l’article. L.312 -1 du code précité

Ils accueillent des personnes que des troubles de santé similaires mettent en situation de fragilité. Ils ont pour objet premier, la création d’un lien social et la lutte contre l’isolement ; ainsi, ces groupes sont des lieux de rencontres, d’échanges et de soutien entre les adhérents. Les différentes activités organisées ensemble par les adhérents visent tant au développement personnel qu’à créer des liens avec la communauté environnante.

Les GEM constituent des  collectifs, portés par leurs membres,  ces mêmes  personnes, de par leur action produisent  solidairement des effets sur l’inclusion sociale et professionnelle de l’ensemble du collectif. Dans cet esprit, le CASF les définit comme « des structures de prévention et de compensation de la restriction de la participation à la vie en société »).

          Les GEM ont vocation à inscrire leur action en complémentarité et en articulation avec  l’action    portée par les institutions sociales, médico-sociales, sanitaires et de droit commun du territoire et ce, avec l’exigence de garder leur spécificité  et  de ne pas  devenir des institutions.

 Cette spécificité engendre des   difficultés  quand il s’agit d’évaluation ou de contrôle exercées par les pouvoirs publics, qu’il s’agisse des «visites » ou « inspections » initiées par les ARS, des outils de remontées d’informations organisées par la Caisse Nationale  de Solidarité pour l’Autonomie ou des commandes d’études « évaluatives »

L’adhérent « expert » et « responsable »

Ouvert sur son environnement

L’objectif visé d’un fonctionnement du GEM en autogestion passe par la mise en œuvre d’un processus continu de recherche d’une émancipation des adhérents vis-à-vis des professionnels et des familles

De même, l’ouverture du GEM sur la Cité est non seulement préconisée (par le cahier des charges 2016) pour faire passerelle vers le milieu ordinaire mais s’avère également propice au développement du pouvoir d’agir de ses membres.

Réinvestir son existence

Le GEM a d’abord pour effet de rompre la solitude, de juguler l’ennui et « de mettre en mouvement » des personnes jusqu’ici paralysées par l’angoisse ou l’absence d’envie. Le GEM va permettre de quitter « l’enfermement à domicile », de retrouver un rythme de vie et des repères dans son environnement et de tisser des liens sociaux.

Terrain d’entraînement à la vie sociale, le GEM permet également de reprendre confiance en ses capacités (de communication, d’adaptation sociale, d’autonomie dans les transports, etc.) et d’améliorer l’estime de soi. Compter pour un collectif et s’inscrire dans des projets (d’activité, de sortie, etc.) favorisent la reconquête d’une identité sociale mise à mal par les répercussions de la maladie sur la vie professionnelle et les représentations sociales négatives véhiculées sur la maladie mentale.

Un espace sans contrainte

Un lieu qui ouvre de nouvelles perspectives de vie

L’évolution du regard qu’on porte sur soi-même, sur son potentiel et ses perspectives d’avenir s’appuie également sur la liberté totale proposée dans les GEM (dans le cadre du respect du règlement de fonctionnement). Les GEM sont des espaces sans contrainte. On y adhère librement, on vient quand on le souhaite, pour y faire ce que l’on souhaite ou pour ne rien y faire.

Malgré un cadre tolérant et bienveillant, les animateurs et adhérents veillent à l’harmonie du groupe et au respect du règlement de fonctionnement. Au fait de se voir reconnu dans ses droits s’ajoute donc le corollaire : assumer ses devoirs, ses responsabilités et respecter les règles communes.

Aussi, toute l’intelligence du GEM réside dans ce juste équilibre entre cette liberté d’agir, une certaine structuration nécessaire au bon fonctionnement d’un groupe et l’incitation « douce » à l’implication et à la participation.

 L’action des GEM n’intervient pas en amont ou en aval d’une institution, c’est un dispositif de droit commun qui relève totalement de la « sphère privée » de la personne. La fréquentation du GEM peut s’inscrire de façon complémentaire aux soins et aux différentes formes d’accompagnement et de soutien (y compris l’aide familiale), et à ce titre, participer au processus de rétablissement.

Source: L'EVALUATION QUALITATIVE DES EFFETS PRODUITS PAR LES GEM SUR LES SITUATIONS DE VIE DE LEURS ADHERENTS –  ANCREAI – NOVEMBRE 2017

Pour nous adresser vos réclamations

Les champs avec un astérisque (*) sont obligatoires.

Documents Télécharger des documents, photos, ...

En envoyant vos informations, vous consentez à l’utilisation de vos données personnelles par le Groupe UGECAM, dans le seul but de traiter votre demande.
Pour plus d’informations, veuillez consulter notre page dédiée à l’utilisation de vos données personnelles : Protection des données personnelles.