Trois questions au Docteur Barbara Constantinou
Le Dr Barbara Constantinou, médecin MPR (Médecine Physique et de Réadaptation), et chirurgie orthopédique, est responsable de la filière « appareil locomoteur » au sein de l’EPABR. Elle apporte à l’établissement la couleur particulière de son expertise.
Quel chemin professionnel vous a menée à l’EPABR ?
J’étais chirurgien orthopédique à l’hôpital public quand, à la fin des années 2010, on m’a proposé de rejoindre l’EPABR. L’aventure m’a tentée.
Dans mon cursus, devenir chirurgien avait été un vrai choix ; en prenant mon poste à l’EPABR, j’ai arrêté d’opérer mais je n’ai pas oublié ma spécialité d’origine. Elle guide ma pratique et les chirurgiens des hôpitaux parisiens et franciliens qui nous envoient des patients, très souvent, me connaissent : cela facilite nos échanges.
À quoi ressemble votre activité en clinique pédiatrique SMR ?
Je suis responsable de la filière orthopédique de l’établissement. En pratique, je m’occupe des patients aussi bien en hospitalisation complète qu’en hôpital de jour et en consultation. J’exerce avec une particularité : mon activité se partage entre l’EPABR et un Centre de consultations spécialisées basé à l’île d’Oléron. Quand je ne suis pas physiquement à Montreuil, je peux, en tant que « référence orthopédique » de l’établissement, être contactée à tout moment. Agir, réagir à distance est possible grâce à la confiance sans faille qui existe entre les équipes et moi. J’ai cette chance de travailler avec des professionnels d’une grande qualité. Et aussi celle de pouvoir compter au sein de l’EPABR avec une équipe de rééducation complète pour une prise en charge globale des patients (que l’on parle de médecine, de soins, de rééducation, de psycho-social…). Sur un plan très pratique et appréciable pour les familles et les patients : l’EPABR dispose de chambres parent/enfant.
Que trouvent les patients dans cette filière « appareil locomoteur » que vous coordonnez ?
En orthopédie ou en traumatologie, quand les patients viennent en consultation, ils peuvent avoir des demandes d’appareillage. Ils sont alors orientés vers l’hospitalisation de jour. Là, l’enfant est pris en charge sur une courte période dans un parcours dédié à la mise en place de son appareillage. L’hôpital de jour accueille également les patients sortis de l’hospitalisation complète et qui viennent y poursuivre leur rééducation. En hospitalisation complète enfin, les patients dont je suis responsable nous sont, pour l’essentiel, envoyés en post-opératoire par les grands hôpitaux pédiatriques parisiens (Necker, Trousseau, Robert-Debré).