L’activité physique, contrairement au sport, consiste à ne pas produire d’efforts physiques intenses, mais uniquement de stimuler son corps pour acquérir un bien être sans esprit de compétition.
Elle est adaptée au patient selon ses troubles, l’évolution de sa maladie, les effets des traitements médicamenteux, mais surtout selon son avancée dans le parcours de soin et de vie et en fonction du nombre de séances en activités physiques adaptées dont il peut bénéficier.
En début de parcours, la priorité est d’obtenir l’adhésion du patient aux soins et l’amélioration de son lien avec l’équipe soignante. Il s’agit ensuite de l’’engager progressivement dans une visée de transformation de ses propres actions et interactions (observer ses symptômes, gérer ses émotions, observer ses interactions avec l’environnement...).
Les objectifs de promotion d’une activité physique régulière de lutte contre la sédentarité, la prévention des pathologies chroniques (maladies métaboliques, cardio-vasculaires, respiratoires) font partie intégrante des prises en charge en psychiatrie. Leurs prévalences sont deux fois plus importantes pour les personnes atteintes par une maladie mentale, sous l’action conjuguée d’habitudes de vie défavorables à la santé, de l’isolement, et des effets secondaires des médicaments.
Cela permet de :
- Développer des ressources physiques (perception de son corps, de ses postures, identification d’indicateur pertinents pour soi et sa santé,)
- Développer des compétences motrices, psychologiques et sociales (confiance en soi, en sa capacité d’évoluer, à entrer en relation avec les autres, à s’approprier des savoirs généreux sur les activités physiques mais aussi sur la santé et le soin, sur l’indépendance et l’autonomie.)