Accompagnement thérapeutique

Le médecin psychiatre, s’il veille globalement à la santé des jeunes et possède de ce fait, un rôle de coordinateur auprès des autres professionnels de santé, travaille surtout en étroite relation avec l’ensemble des professionnels. Son souci est de s’assurer que le cadre institutionnel revêt une dimension thérapeutique.

Ce rôle s’exerce dans toutes les instances de travail où naît, prend forme et se structure le projet personnalisé des jeunes. Il aide les intervenants à confronter leurs perceptions et à dégager de la cohérence. En effet, on attend que, de par son indépendance, il s’imprègne largement des situations et apporte un regard neuf sur les enfants, visant à créer ou relancer une dynamique de réflexion, surtout lorsque celle-ci se trouve dans une impasse.

Le psychologue a une fonction clinique s’inscrivant dans un cadre de soutien au développement de la personne. Son temps d’intervention lui procure une disponibilité favorisant un engagement plus régulier et plus intensif dans un suivi individuel de la personne accompagnée. Il doit aussi, à partir de l’examen psychologique (bilans transmis par les psychologues scolaires) et des entretiens individuels, pouvoir suggérer des stratégies relationnelles permettant de faire évoluer l’accompagnement des jeunes. Il a le souci, en fonction des situations, des problématiques et du projet du jeune, d’adapter sa palette d’intervention (médiations, groupes de parole …).

Dans le domaine thérapeutique sont proposés des groupes de parole, des ateliers peinture pour les jeunes. Ces situations de groupe, autour d’un médiateur, facilitent la circulation de la parole et l’émergence des émotions.

Avec le psychologue, régulièrement, les jeunes investissent un espace propre favorisant l’expression et l’élaboration et visant l’individuation. De même, les temps individuels partagés avec les éducateurs lors des transports sont des moments informels mais riches pour les échanges.