La vie c'est pas un puzzle. Parfois c'est dur de recoller les pièces. Difficile quand on est seul. La famille le c'est la richesse. J'ai réparé les erreurs du passé. Mes problèmes, je les ai balayé. Toutes ces galères, c'est pour ma mère que je les ai surmonté. On s'est toujours relevé malgré les difficultés. Encore des rêves à réaliser, des erreurs à effacer. Entre bonheur et malheur, on trace des parallèles entre couleur et douleur au cœur. Malgré toute la vie est belle. Avoir un enfant comme le mien, c'est découvrir ce qu'il a en même temps pour le combat. Oui, j'ai tout donné pour lui, vraiment tout. J'ai dû faire le deuil d'une vie ordinaire, d'une vie de couple, d'une vie de femme. Et si moi j'ai mal élevé mon enfant, c'est que j'ai fait comme je pouvais. Le flot des mots, c'est avant tout une rencontre, un projet culturel qui est porté par la rencontre avec l'artiste Lomé. Je m'appelle Lomé. Je suis slamur, rappeur, artiste intervenant. Ça fait maintenant à peu près 20 ans que je conduis des ateliers d'écriture, slam et rap auprès d'adolescents, auprès de jeunes, voilà, puis de jeunes adultes. Le but de ce projet culturel, c'était vraiment de mettre les enfants et les jeunes dans cette dynamique de création de clip avec l'omé, qu'il puisse les embarquer dans son univers en s'appuyant sur les émotions, ce qu'il pouvait avoir traversé. en terme de vécu, que ce soit des bons ou des moins bons côtés. Un des objectifs, c'était euh de rassembler les jeunes autour d'une activité culturel, une activité euh un peu exceptionnelle qu'ils n'ont pas l'habitude de faire et qui soit porteuse de sens pour eux. C'est une activité qui pouvait aussi leur permettre d'avoir une posture positive. On a souhaité également l'ouvrir aux familles. Ce travail euh nous est paru euh pour nous essentiel mais un peu plus délicat puisque faire travailler des familles autour de ce qu'ils vivent, de pouvoir euh les mettre en condition d'écriture puis d'auteur et et d'acteur, ça paraissait un peu insurmontable. Pour autant, on s'y est tenu. On a des parents qui ont rejoint le premier groupe et qui ont été moteurs dans le la concrétisation qu'on va avoir ce soir. Dans le cadre de ce projet mené avec le ditep, c'est une nouvelle page qui s'ouvre. Là, j'ai eu l'occasion de travailler avec des jeunes mais aussi de travailler avec des familles et ça c'était c'était exceptionnel pour moi, c'était remarquable. Et puis en plus, tu m'as donné la possibilité de nous emmener jusque sur scène, là où d'habitude on fait plutôt un enregistrement et un clip. Là, c'est vraiment du sans filer. C'est c'est encore un autre propos. Ce projet, il a un aspect remarquel exceptionnel pour plusieurs raisons, notamment parce qu'il permet une ouverture multidimensionnelle pour les jeunes à la culture, notamment par les ateliers rap, la conception d'un clip, d'atelier d'écriture, tout ce qui tourne autour du montage vidéo. Il permet aussi l'inclusion sociale des familles, c'est souvent des familles qui sont dans des situations isolées. Il permet aussi un développement des compétences chez les jeunes, savoir se tenir au sein d'un groupe, des compétences d'écriture, l'addiction, voilà, tout ce qui est nécessaire à la réalisation d'un clip vidéo.
Pourquoi la culture Auditep ? Pour nous, c'est avant tout un levier inclusif qui permet une ouverture vers les autres, vers le monde. C'est la culture aussi qui offre un espace de création, d'expression et de reconnaissance. Elle permet de se vivre autrement, de pouvoir amener les jeunes à avoir une posture positive là où habituellement ils sont plutôt dans le rejet, dans l'exclusion. Et c'est important qu'ils puissent se positionner de cette manière-là, notamment aux yeux des partenaires, de leurs enseignants, de leur famille. En ce qui concerne les ressources de ce projet, nous avons donc Thomas qui est coordinateur qui a suivre le projet et et dynamiser auprès de l'ensemble des équipes du ZEP. On a également les familles, les équipes et puis on a bénéficié d'un financement de la DRAC dans le cadre des appels à projet culture et santé. Ce projet, il a été réalisé euh sur des temps de vacances Auditep, deux temps principaux de 4 jours pendant lesquels l'artiste est venu à rencontrer les jeunes. On avait un premier groupe de neuf jeunes, un deuxième de se jeunes qui ont fait des ateliers, des exercices d'écriture avec lui. Il a une journée qui a été dédiée à l'enregistrement vidéo avec l'artiste et ses équipes puis à la réalisation du clip. et j'ai accompagné ces différents groupes avec ma sensibilité, avec ma pédagogie et puis mon envie de les comprendre, de de créer du lien avec eux et puis de laisser euh le plus possible la liberté d'expression euh mais dans un cadre artistique. La production des clips met réellement à l'honneur tout le travail qui a été engagé. C'est un véritable outil pour nous qui nous permet de pouvoir communiquer la production des familles et leur motivation à continuer l'aventure nous a amené également à rencontrer d'autres partenaires, deux associations de parents et de pères et dents qui marquent le début d'un travail collaboratif qu'on va construire et qui est fort de sens en tout cas pour nous de la rencontre avec un artiste réellement issu du milieu. Les jeunes ont vraiment pu se concentrer sur le message qu'ils ont voulu véhiculer. Chacun des textes écrits par les jeunes ont réellement pu permettre de mettre en avant ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils ont voulu dire et ce que chacun pouvait tirer de sa vie ou alors de ce qui les animait. La démarche par rapport aux familles s'est construite à partir de trois parents qui ont été cherchés d'autres familles auprès de de d'autres associations qui sont devenues des partenaires. Ces personnes sont arrivées, elles étaient avant tout en individualité à la suite des temps de travail avec l'omé. il a réussi à constituer un groupe, de faire de ce temps de travail un échange, de les rendre plus forts, de faire des liens entre eux au travers des situations qu'ils ont pu vivre, des difficultés qu'ils ont pu échanger. Et c'est cette force là en fait qui paraît importante et qui les place en tout cas dans une démarche de péré dance au travers d'une médiation qui est la culture. Ah.