Les métiers paramédicaux et du soin

Une vingtaine d’emplois différents est recensée dans cette catégorie, que ce soit dans le domaine du soin, de l’appareillage ou de la rééducation. Tous permettent d’allier technicité et contact avec le patient : auxiliaire de soins (aide-soignant, brancardier, aide médico-psychologique), auxiliaire médico-technique (orthoprothésiste, technicien de laboratoire, préparateur en pharmacie), infirmier, rééducateur (masseur-kinésithérapeute, ergothérapeute, psychomotricien, diététicien, orthophoniste, professeur d'activité physique adaptée), etc.

Un objectif au cœur de cette pratique : la qualité et l’expertise au quotidien (des gestes techniques dans le domaine du soin au savoir-faire manuel dans le domaine de l’appareillage), avec des professionnels, dont la finalité de l’activité vise à contribuer aux soins et qui travaillent en lien étroit avec l’équipe médicale.

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Christelle, préparatrice en pharmacie

Ah, c'est moi qui fait vraiment... Je croyais qu'elle rigolait [clap de main - rire]

[L'UGECAM Nord-Est, un groupe de l'Assurance maladie, présente "Quick and Quiz" #fiersdeproteger]
[Musique]

Alors je suis Christelle. Je suis préparatrice en pharmacie à l'UGECAM de Charleville-Mézières.

[Ton métier ?]

Donc, je suis préparatrice en pharmacie. Donc on travaille sous la direction du pharmacien. Et... qu'est ce qu'on fait en fait ?
[Rire] On assure la dispensation des médicaments pour tous les patients du centre.

[La différence entre officine de ville et pharmacie hospitalière ?]

Oui. Alors, oui, j'ai pu exercer, et en officine, et ici. C'est ma première expérience hospitalière. C'est des métiers complètement différents.

La facette hospitalière : différente dans le sens où déjà on n'a pas spécialement le contact avec le patient. À l'inverse de l'officine de ville. Le côté instance, qu'on ne retrouve pas dans la pharmacie, pareil, de ville. Les médicaments, eux-mêmes ; le conditionnement... tout, tout est différent.

[BD Franco-belge, manga ou comics ?]

BD franco belge !

[Musique]  [Un évènement marquant ?]

Donc un exosquelette qui a été testés par des patients ici, et sur le site adultes, et sur le site enfants. Donc là on arrive dans la haute technologie. Donc je crois qu'il y en a très peu... Il y en a combien ?Tu le sais toi, ça ? 150, je crois, quelque chose comme ça...

[L'ambiance dans le service ?]

L'ambiance est bonne ! L'ambiance est bonne : on est une petite équipe, donc l'adage, plus on est de fous, plus on rit, ici c'est faux.

[Spa ou séance de sport ?]

Spa ! [rire] La question ne se pose pas ! Spa !

[Aujourd'hui, quel est ton regard sur le handicap ?]

Alors mon regard sur le handicap... J'ai jamais eu un regard critique, ou quoique ce soit, évidemment, sur tout ce qui est handicap au sens large. 

Ce qu'a mis en lumière l'UGECAM, pour moi, c'est la notion pluridisciplinaire. Je ne pensais pas qu'il y avait un accompagnement aussi complet pour les personnes qui viennent ici ou handicapées, dans le sens réinsertion professionnelle. Moi, j'ai découvert un peu des métiers, comme l'ergothérapie. Je ne connaissais pas spécialement avant de venir en centre ici. Un accompagnement vraiment complet dont on a besoin en tant qu'handicapé.

[Le mot de la fin ?]

Alors attends, il était pas terrible, déjà. 

[Hors caméra] Vas-y

[Clap de fin] Non, c'était naze. [Rire] Ça va âtre long, je crois !

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Virginie, infirmière de santé au travail

[Clap des mains] Bonjour !

[L'UGECAM Nord-Est, un groupe de l'Assurance maladie, présente "Quick and Quiz" #fiersdeproteger]

Je suis Virginie Wykret. Je suis infirmière en santé au travail au sein de l'UGECAM Nord-Est.

[Ton métier ?]

J'assure le suivi de l'état de santé des salariés, sous la délégation du médecin du travail. J'assure également des actions de nature préventives, relationnelles et éducatives afin de protéger, maintenir ou restaurer la santé des salariés.

[Les soignants font-ils de bons soignés ?]

Oui ! Les les salariés sont acteurs de leur santé et participent au maintien de celle-ci.

[Marche à pied ou course à pied ?]

Marche à pied.

[Un aménagement ?]

J'ai réalisé un aménagement de poste pour un salarié malvoyant. En fait, j'ai souhaité apporter un réel confort dans la pratique de son métier et un gain de temps, parce que je pense qu'il est important d'adapter le poste de travail au salarié et non l'inverse.

[Rat des villes ou rat des champs ?]

Rat des villes.

[Aujourd'hui, quel est ton regard sur le handicap ?]

Actuellement, un Français sur deux est confronté à une situation de handicap au travail, qu'elle soit temporaire ou ou permanente, au cours de son activité professionnelle. Et mon rôle est de participer à son maintien dans l'emploi en recherchant des solutions techniques et ou organisationnelles, qui seront mises en œuvre en collaboration avec l'employeur et le médecin du travail.

[Un mot de la fin ?]

La santé, c'est aussi au travail !

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Astrid, infirmière

[Musique] [Clap] [Rire]

Je m'appelle Astrid. Je suis infirmière et je travaille au centre de rééducation pour adultes de Charleville-Mézières.

[Les qualités d'une bonne infirmière ?]

C'est un métier que l'on fait... alors je ne vais pas dire par passion, mais il faut quand même l'aimer un minimum, sinon ce n'est pas possible... Surtout vu la période actuelle. C'est un métier d'écoute, de bienveillance, d'empathie, de relationnel... beaucoup.

[La particularité du métier d'IDE (infirmière diplômée d'État) en réadaptation ?]

Beaucoup de relationnel, d'image, enfin on travaille avec des gens qui ont une image de soi qui est totalement modifiée, une vie qui change complètement. Donc il faut être à l'écoute, faut prendre du recul, il faut être là et faire comprendre aux gens que la vie change mais que la vie n'est pas finie. En centre de rééducation, on travaille aussi comme pas mal dans la technique : Il y a beaucoup de pansements, il y a beaucoup de l'éducation. C'est très intéressant et très enrichissant comment travail.

[Frites ou haricots verts ?]

Frites !  [Rires] Mais avec haricots verts parce qu'il faut manger de tout.

[Un patient marquant ?]

Une patiente qui est arrivée, une trentaine d'années, bi-amputée : donc les deux pieds et toutes les premières phalanges. Bon, une histoire un peu compliquée... Une prise en charge délicate, on va dire. Et quand elle est repartie, elle est venue me taper sur l'épaule, et elle était debout sur ses deux prothèses. Ça, ça m'a marquée.

[Chien ou chat ?]

Ahhh... je ne sais pas. J'aimerai les deux... Chat !

[Aujourd'hui, quel est ton regard sur le handicap ?]

C'est un regard, personnellement et par ma fonction, bienveillant. et on peut aussi voir que, en centre de rééducation, c'est bien, c'est adapté. Dans la vie de tous les jours, ça l'est beaucoup moins, même s'il y a beaucoup de choses qui sont faites pour, maintenant. Il y a encore beaucoup de progrès à faire.

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Marine, ergothérapeute

[Musique] [Clap]

Alors je m'appelle Marine. Je suis ergothérapeute au centre de réadaptation fonctionnelle pour adultes de Charleville-Mézières. Je travaille sur le secteur SSR (soins de suite et de rééducation) polyvalents UCC (unité cognitivo- comportementale) et EVP (états pauci-relationnels).

[Ton métier ?]

L'ergothérapie, c'est apprendre à connaître le patient, ses activités, ses loisirs, ses habitudes de vie... et lui proposer une rééducation, des méthodes de compensation, des aides techniques, une phase de réadaptation aussi, pour lui permettre de retrouver ses habitudes antérieures.

[Une particularité du travail en unité UCC ?]

Le travail d'UCC : on prend en charge des patients qui sont atteints de démence (maladie d'alzheimer), qui présentent des troubles du comportement. Donc, il faut être patient avec les patients pour les prendre en charge au mieux.

[Cacasse à cul nul ou salade au lard ?]

La salade au lard de ma belle-mère est très bonne : salade au lard !

[Un patient marquant ?]

Plutôt une patiente, dont la prise en charge a été très compliqué, du début à la fin, et qui finalement en partant, nous a remerciés, nous a dit de profiter de la vie et nous avait demandé de passer la voir de temps en temps quand on aurait le temps.

[Soirée télé ou soirée sportive ?]

Soirée télé...j'avoue...

[Aujourd'hui, quel est ton regard sur le handicap ?]

Le handicap : c'est un tremblement de terre, un grand chamboulement dans la vie du patient et de son entourage.

[Le mot de la fin ?]

Merci !

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Audrey, ergothérapeute

[Musique
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Un groupe de l'Assurance Maladie]

C'est dans la boîte  !

[Musique
L'UGECAM Nord-Est, un groupe de l'Assurance Maladie présente Quick & Quiz
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Donc, je m'appelle Audrey. Je suis ergothérapeute au centre médical diététique Alumnat à Scy-Chazelles.

[Musique
Ton métier ?]

L'ergothérapeute, c'est un professionnel paramédical, dont l'activité est basée sur l'activité elle-même.

Donc le principe, c'est de voir avec nos patients quelles sont leurs difficultés dans le différentes occupations du quotidien, qu'il s'agisse des soins personnels, de la gestion de leur lieu de vie, de leur emploi, pour ensuite travailler avec eux à les remettre en activité, à les réentraîner à la tâche.

Éventuellement à mettre en place des compensations techniques ou à intervenir sur leur environnement.

[Musique
La particularité du travail dans un centre diététique ?]

Donc au centre diététique Alumnat, nous accueillons des patients en situation d'obésité, de dénutrition, d'anorexie. Nous avons aussi des patients en surpoids avec des pathologies associées comme un diabète ou une hypertension.

Mon poste, il a été créé tout récemment puisqu'il date de l'an passé. C'est une ouverture de poste. 

En fait, on s'est aperçu que nos patients bien qu'ils aient l'air plutôt mobiles de prime à bord, ont en fait souvent des difficultés dans leur vie quotidienne, avec parfois aussi une difficulté à l'aborder de manière spontanée.

Avec aussi pour la plupart, une certaine sédentarité qui s'est installée petit à petit. Et donc mon rôle, c'est de ne plus les laisser partir, en fin de séjour, avec des choses qui n'auraient pas été dites, pas diagnostiquées, pour lesquelles on n'aurait pas proposé des solutions.

Et puis, j'ai aussi pour rôle de leur expliquer que, l'activité physique dans le quotidien, alors c'est pas que le sport ! C'est aussi faire son ménage, jouer avec ses enfants, aller faire ses courses. Et que si remettre, ça a vraiment un impact positif sur leur santé !

[Musique
Fruits ou gâteaux ?]

Fruits ! On est en centre diététique.

[Musique
Une fierté ?]

C'est quand on a trouvé une solution pratico-pratique. Voilà, qu'un patient va venir me voir en me disant : "ben la technique qu'on a vu ensemble ou le petit matériel que vous m'avez proposé, ben ça change tout en fait ! Et puis c'est pas grand chose, mais l'activité que je ne faisais plus, ben je peux me permettre de la refaire."

[Musique
Sport en club ou randonnée du dimanche ?]

Je vais dire... un peu les deux. Je fais des deux... Je veux dire sport en club. Pour le côté convivial.

[Musique
Aujourd'hui, quel est votre regard sur le handicap ?]

Pour moi, je vais dire que le handicap, faut pas qu'on le cantonne à la personne. Je pense que c'est propre à l'ergothérapie aussi, mais se dire... Voilà le handicap, c'est une situation, où une personne avec des difficultés, va devoir mettre en œuvre une activité, elle va se confronter à un environnement qui va être plus ou moins favorable.

Et c'est vraiment ces trois éléments, l'un avec l'autre, qui va créer la situation de handicap. Et ce que je trouve assez chouette avec l'ergothérapie, c'est que finalement on a la potentialité de travailler sur les trois critères.

[Musique
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Séverine, Charlotte et Maryse, aides-soignantes 

[Musique
Groupe UGECAM - Soigner, rééduquer, réinsérer : la santé sans préjugés 
Un groupe de l'Assurance Maladie]

[Musique
L'UGECAM Nord-Est, un groupe de l'Assurance Maladie présente Quick & Quiz
#fiersdeproteger]

[Séverine] Séverine, aide-soignante

[Charlotte ] Charlotte, aide-soignante

[Maryse] Maryse, aide-soignante

[Séverine] Nous travaillons au CRFA de Charleville-Mézières à Warcq.

[Musique
Votre métier ?]

[Séverine] On fait des soins à la personne. On s'occupe de la personne au quotidien.

[Maryse] Soin de nursing, surtout : toilette, habillage... On est là pour les accompagner tout au long de la journée... Le matin, tout au long du repas aussi...

[Charlotte ] Contribution au bien-être... Une écoute...

[Musique
Robe ou pantalon ?]

[Séverine] Pantalon

[Charlotte ] Pantalon

[Maryse] Les deux

[Musique
L'aspect de votre métier que vous préférez ?]

[Séverine] Prendre, comment dire... prendre le temps, prendre soin.

[Maryse] Prendre soin des gens.

[Charlotte ] Le relationnel.

[Séverine] Le relationnel...je cherchais exactement. 

[Charlotte ] L'écoute.

[Séverine] L'écoute, oui.

[Maryse] Procurer du bien-être.

[Charlotte ] Du sourire.

[Musique 
Festival des marionnettes ou Cabaret Vert ?]

[Séverine] Festival des marionnettes.

[Charlotte ] Cabaret Vert.

[Maryse] Les deux !
[rires]

[Musique
L'ambiance dans le service ?]

[Séverine] Très bonne.

[Charlotte ] Humour et soutien

[Maryse] C'est bien d'avoir des jeunes dans le service qui  s'occupent des uns peu moins jeunes. 
[rires]

[Musique
Salade au lard ou cacasse ?]

[Séverine] Cacasse à cul nul.

[Charlotte ] Salade au lard.

[Maryse] Les deux !
[Rires]

[Musique
Des patients marquants ?]

[Maryse] Un patient marquant, tout au début où je suis arrivée ici... Un monsieur très très handicapé qui avait eu un accident de travail, et dont il lui manquait, du coup une jambe. L'autre jambe a été complètement raide. La main coupée. J'avais 18 ans. C'est très choquant. Et c'est un monsieur qui avait un moral d'acier ! C'était ça qui m'a marqué le plus, parce que c'était la personne la plus handicapée et c'est la personne qui remontait le moral à tout le monde !

[Séverine] Une dame, mais en fin de vie, qui m'a marquée énormément, dû à son âge et puis euh euh l'état général qui fait que, ben, les médecins ne pouvaient rien faire. il fallait la laisser partir et être juste là et la regarder  partir tranquillement.

[Charlotte ] Une patiente qui avait fait un AVC : je connaissais pas encore toutes les modalités de l'AVC et que que l'aphasie existait. Et du coup, ce qui m'a impressionné, c'est qu'on arrivait à la comprendre malgré qu'elle répétait toujours le même mot. Et avec son expression, avec ses gestes, elle disait : chaussette, chaussette, chaussette. On savait que ça voulait dire, je sais pas, mon pantalon est mal mis ou...

[Musique 
Les flammes (basket) ou le CSSA (foot) ?]

[Séverine] Ni l'un, ni l'autre.

[Maryse] Allergique aux deux !
[rires]

[Musique
Aujourd'hui quel est votre regard sur le handicap ?]

[Maryse] Je trouve que ce sont les personnes les plus handicapées, qui ont le plus le moral, le plus la pêche, le plus envie de se battre pour y arriver et qui remontent plus le moral à d'autres personnes qui ont, entre guillemets, un petit bobo quoi, voilà.

[Séverine] Un peu pareil. C'est vrai que déjà, c'est eux qui, nous si on n'est pas bien, ben ils vont nous remonter le moral en fait.Et du coup ça... on a envie de venir travailler un peu juste pour ça, parce que ça, ça nous maintient, ça nous, ça nous donne le sourire, on leur donne le sourire aussi...

[Charlotte ] On met toujours un nom sur, sur une pathologie. Le handicap, en fait, c'est des gens à part entière, en fait, c'est des personnes à part entière.

[Le mot de la fin ?]

[Maryse] Je pense qu'il faut faire ce métier avec sincérité, être sincère dans ses actes...

[Séverine] C'est un métier choisi.

[Maryse] Et oui, c'est un métier qu'on choisit : on ne se retrouve pas là par hasard. Il faut le choisir.

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Nicolas, aide-soignant

[Musique - Clap]

Bonjour je m'appelle Nicolas. Je suis aide-soignant au sein de l'institut régional de réadaptation de médecine physique de Nancy, rattaché au groupe UGECAM Nord-Est.

[Aide-soignant, un rêve ?]

J'ai commencé mon parcours professionnel au sein de l'institut régional de réadaptation en 2008, en qualité d'agent de restauration au service cuisine. Sur 10 mois à l'école d'aides-soignants de Nancy. À la fin, j'ai obtenu mon diplôme et je vais intégrer le service aide-soignant en 2018.

[Ascenseur ou escalier ?]

Escaliers ! Pour faire encore un peu plus d'activités sportives au quotidien malgré les nombreux allers-retours que nous faisons dans le service.

[Quelles qualités pour être aide-soignant ?]

Les qualités, avant tout, pour le métier d'aide-soignant, sont la relation humaine, l'écoute au quotidien, l'observation, être vraiment en contact avec les patients, les aider dans les gestes de la vie quotidienne, tout en préservant leur autonomie. Ce qui est très important dans un centre de rééducation.

[Aujourd'hui, quel est ton regard sur le handicap ?]

Aujourd'hui mon regard vis-à-vis du handicap, est surtout une transformation physique des personnes, des relations humaines au quotidien qu'on peut développer avec eux en tant que soignant.

[Quiche lorraine ou tarte à la mirabelle ?]

La quiche lorraine ! On défend notre patrimoine gastronomique lorrain.

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www.lasecurecrute.fr]

À l'IRR, nous sommes là pour soigner et rééduquer, réinsérer : la santé sans préjugés.
[Clap]

Marie-Flore, masseuse-kinésithérapeute

C''est partit !

[Musique
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Donc, je m'appelle Marie-Flore. Je  suis kinésithérapeute. Je travaille à l'UGECAM de Charleville-Mézières.

[Musique
Ton métier ?]

Soigner, évidemment, les personnes qui se trouvent en situation difficile. Donc soigner, c'est soit éliminer certaines déficiences ; soit les compenser.

Mais c'est un chemin long, parfois difficile. Donc voilà, le soutien est vraiment important.

Et puis la finalité de tout ça, c'est accompagner les gens vers une autre vie. Qu'elle soit, soit quasiment pareille que de celle d'avant ; soit radicalement différente.

[Musique
Centre ou libéral ? Quelles différences ?]

Ça change beaucoup de choses. Déjà le travail d'équipe ! Ne serait-ce qu'en kiné. On est une grosse équipe. On est soudé. Il y a plus de choses dans plusieurs têtes 
que dans une seule. Donc ça, c'est intéressant.

Autre chose : évidemment, le travail en équipe pluridisciplinaire. On a aussi ici la chance d'avoir une équipe Comète pour la réinsertion professionnelle. On a la chance d'avoir des assistantes sociales. 

Donc au final, on ne soigne pas une pathologie mais bien des personnes.

[Musique
Sport ou science ?]

Science !

Ou les deux.

Je peux dire les deux ?

Les deux !

[Musique
Un équipement que tu aimes ?]

J'aime travailler avec un système d'allègement du poids du corps. C'est un système où les patients sont dans un harnais. Où ils sont suspendus par au-dessus. On essaye de retirer jusqu'à 30 % de leur poids du corps max.

Il est fait pour que les personnes puissent remarcher avec un délestage suffisant, qu'ils n'aient qu'à penser à lever la jambe et pas à porter leur poids pour essayer de retrouver la marche réflexe comme les bébés.

[Musique
Un patient mémorable ?]

Dominique, c'était quelqu'un qui était atteint d'un Guillain Barré, qui est arrivé ici avec une atteinte des quatre membres.

C'était quelqu'un de très joyeux. Il a eu la chance de récupérer quasiment tout. On en rigolait parce que la seule chose, c'est qu'il n'arrivait plus à se lever d'une chaise très très basse.

En plus, c'est un monsieur qui allait être en retraite et on discutait beaucoup des endroits de vacances... Il faisait gris... Moi j'allais beaucoup du côté de La Rochelle  quand j'étais petite. Et quelques mois après sa sortie, 
je reçois une carte de l'île d'Oléron, où il m'envoie qu'il pensait à moi.

[Musique
Chocolat ou vanille ?]

Chocolat !

[Musique
Aujourd'hui, quel est votre regard sur le handicap ?]

Quand j'étais plus jeune, j'ai toujours eu cette idée un petit peu, que la vie de quelqu'un qui était porteur du handicap... était un petit peu en demie-teinte.

Au final, en travaillant ici, on se rend bien compte que le handicap, oui, effectivement, ça fait partie des personnes mais ça n'est pas un tout ! Loin de là !

[Musique
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Kathia, masseuse-kinésithérapeute

Est-ce que vous  entendez le bruit des travaux, là ?

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Kathia Christ, je travaille au sein  du CMPR Le Hohberg à Sarreguemines. C'est un établissement qui fait  partie de l'UGECAM Nord-Est. Et je suis masseur-kinésithérapeute. [

Ton métier ?]

Kiné, on peut avoir deux versions, en fait, du métier qui peuvent être très différentes. C'est vrai qu'on va avoir un aspect où l'on va accompagner le patient au mieux, dans une pathologie qui est souvent neurologique, dégénérative. Ou alors, effectivement, lors d'un traumatisme, un accident. On va aider le patient à récupérer un maximum de capacités fonctionnelles.

[L'intérêt du travail pluridisciplinaire ?]

C'est vraiment une force aujourd'hui. C'est vrai qu'on peut échanger avec les collègues. Et le moment le plus important, ça va être en réunion de synthèse. Justement où tous les thérapeutes vont se réunir. Là, on va discuter du patient pour le faire évoluer et lui donner le meilleur avenir possible.

[Plat préféré ?]

Les bouchées à la reine.

[Un patient inspirant ?]

C'était il n'y a pas très longtemps. J'ai une patiente qui avait eu un accident vasculaire cérébral, qui avait déjà pratiquement 80 ans. Et en fait, c'était vraiment une force de la nature. Donc, je l'ai eu en hôpital de jour. Elle avait passé plusieurs mois en hospitalisation complète. Et en hôpital de jour, en fait, tous les jours, elle venait et elle se fixait des objectifs. Donc, ça pouvait être faire son lit, faire une tarte... Et, en fait, c'était vraiment une force. C'est elle qui donnait l'exemple aux autres patients. Et qui les encourageait aussi dans la salle. C'était vraiment une patiente très généreuse.

[Mer ou montagne ?]

La montagne.

[Aujourd'hui, quel est ton regard sur le handicap ?]

C'est vrai que j'ai rencontré pas mal de patients, atteints d'un handicap. Ça a aussi bien changé ma vision. Le handicap, il ne va pas empêcher le patient d'avoir un travail, d'avoir des loisirs, d'avoir une vie familiale, une vie sociale. Et, en fait, ben de profiter de la vie tout simplement.

[Le mot de la fin ?]

Ça serait un petit mot pour les patients qui sont en difficulté : S'ils ont besoin d'aide, qu'ils viennent à notre rencontre. On sera là pour les aider au mieux.

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